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Dans le cadre du centenaire de la fin de la première guerre mondiale, vous trouverez ci-joint quelques informations sur les hommes qui sont tombés au champ d’honneur ou qui sont morts des suites de leurs blessures ou des conditions de vie au front.

Dès la fin de la guerre, la commune décide de faire ériger un monument en granit sur la place de l’Eglise commémorant le souvenir des enfants de La Boussac morts pendant cette Grande Guerre.

Son inauguration aura lieu le 6 mars 1921 et sera l’occasion d’une grande fête. 98 noms sont gravés en lettre d’or dans la pierre. Certaines familles ont été éprouvées plusieurs fois et dès les premières heures des hostilités, des jeunes boussacais sont morts pour la France en Belgique et dans les Ardennes lors de la bataille dite « des frontières ».

Le premier boussacais mort au combat est le caporal Francis CHAMBRON, décédé le 22 août 1914 à Ham sur Sambre (Belgique), suite de blessures de guerre. 6 soldats sont morts fin août 1914.

Août 1914 est le mois le plus sanglant de la guerre qui s’ouvre sur un carnage : 27 000 morts pour la seule journée du 27 août. Cette semaine-là, jamais moins de 20 000 victimes par jour. Un tiers des 1,5 millions de poilus français tombés entre 1914 et 1918 ont été tués pendant les dix premiers mois du conflit ! 320 000 morts, blessés ou disparus en seulement 45 jours, entre le 1er août et le 15 septembre 1914. Puis ce fut les batailles de la Marne, de Verdun, du Chemin des Dames... qui provoquèrent des milliers de morts.

Vous remarquerez que des soldats sont décédés après le 11 novembre 1918. En effet, l’Armistice met un terme aux combats mais pas à la guerre.

Le traité de paix signé le 28 juin 1919 à Versailles, dans la galerie des Glaces, met réellement fin à l’état de guerre.

Mais ce qui devait être la « der des ders » ne l’est pas. Lors de la seconde guerre mondiale, 8 noms sont rajoutés sur le monument.

Au total, la commune sera 106 fois touchée par le deuil lors des conflits du 20ème siècle.

 

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